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Article 353 du Code pénal

Adapté et mis en scène par Emmanuel Noblet d’après le roman de Tanguy Viel, ce spectacle met la justice au défi quand la vie d’un homme bien repose sur l’intime conviction d’un juge compatissant.

La rade de Brest, les rêves d’investissement des habitants du bourg, la faillite, l’escroquerie… Le décor de ce polar finistérien est planté. Pour avoir jeté à la mer le corps d’Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d’être arrêté par la police. Devant le juge, il retrace le cours des événements qui l’ont mené jusque-là.

Dans le huis-clos d’un chantier abandonné, un homme que l’injustice a poussé à bout fait face à un juge d’instruction prêt à l’envoyer aux Assises. Entre eux, le couperet de la loi qui, en tombant sans état d’âme, peut briser une vie. Or, justement, le juge n’est plus si sûr de son bon droit, à l’écoute de ce Kermeur qui, sans faux semblant, lui raconte sa vie d’éternel looser, licencié, quitté par sa femme, méprisé par son fils, ruiné par cet agent immobilier véreux qui l’a fait rêver riche.

Ce juge interroge la notion d’intime conviction (article 353 du Code de procédure pénale) qui permet d’en appeler moins aux preuves qu’à la conscience des juges et juré·es. Quand l’injustice est telle qu’il faut y remédier soi-même, prendre ses responsabilités, que l’on soit juge ou assassin, en ne respectant plus la loi ou en l’interprétant favorablement.

Une réflexion sur lempathie et la dignité.

Théâtre du Rond-point

2 bis, avenue Franklin-Roosevelt
75008 Paris

21.01.2025 > 15.02.2025
Durée 1 h 50

article 353 du code penal
© Jean-louis Fernand

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