Le cabaret des indociles

Dans un centre de rééducation pour jeunes filles des années 1950, Louise et Luce font la connaissance d’Adèle, tout juste internée suite à son jugement. On suit le quotidien de trois mineures considérées comme des « mauvaises filles » et sommées de retrouver leur « vocation féminine ». Dans une quête frénétique d’émancipation, elles vont détourner de manière ludique tout ce qui les entoure, mais surtout rêver, s’amuser, transformer la morosité ambiante en cabaret éclatant.

Inspiré d’archives de ces centres de rééducation la pièce explore l’antagonisme des écrits intimes avec les discours médicaux et judiciaires de l’époque. Il s’agit de faire entendre la voix de ces adolescentes, de les sortir de l’oubli en les rendant visible et d’en faire des symboles de lutte.

Ce spectacle s’appuie sur le travail de l’historienne Véronique Blanchard : « Vagabondes, voleuses, vicieuses. adolescentes sous contrôles, de la Libération à la libération sexuelle ».