Un travail entre documentaire et fiction. Des histoires de familles et d’individus face à une mémoire collective occultée. Les comédiens et comédiennes passent d’une identité à l’autre, au-delà des genres et des couleurs de peau, glissant du texte à une chorégraphie, pensée par Ingrid Estarque, quand le corps devient la métaphore de la violence ou de l’épuisement.
En interrogeant l’histoire des tirailleurs africains, dont l’épisode méconnu du massacre de Thiaroye, c’est un éclairage sur l’histoire de la décolonisation en Afrique, son long effacement dans l’enseignement français, le mythe de la seconde guerre mondiale comme la vision idéalisée du général de Gaulle, et cela nous place devant une « Histoire orientée » aux nombreuses conséquences sur la société française contemporaine.
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