Last updated on 25 juillet 2021
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Un spectacle qui interroge nos certitudes.
La justice restaurative peut-elle, au-delà du malheur absolu, nous empêcher de mourir à notre tour de douleur, de haine ?
Anne Larcher expatriée aux USA avec son mari et leur enfant mène une vie heureuse. Un jour son mari est assassiné par un délinquant. Il est arrêté et condamné à mort.
Une femme, bénévole dans une association militant pour créer un lien entre victimes et condamnés, force sa porte. Elle veut la convaincre de correspondre avec l’assassin. Est-ce envisageable ? Jusqu’où est-il possible d’écouter ? De pardonner ?
Affrontement d’une mère et d’une épouse, de l’avocat de la partie civile, frère de la victime et de l’avocat de la défense qui milite pour l’abolition de la peine de mort.
Quels chemins emprunter pour ouvrir le dialogue, pour restaurer le lien avec soi-même et se reconstruire ?
Superbes comédiens, mise en scène impeccable, seul petit bémol, l’histoire d’amour entre les deux avocats dont la pièce aurait pu se dispenser
Merci à Violaine Arsac, l’autrice et la metteure en scène de tant nous pousser à douter et à réfléchir.
De notre envoyée spéciale, tête en l’air, en direct d’Avignon
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