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L’écrivaine Vanessa Springora livre avec lucidité son histoire personnelle.
Amoureuse, à 14 ans, de Gabriel Matzneff, un écrivain renommé, Vanessa Springora ne comprendra que plus tard le prédateur sexuel qu’il est. Son livre déclenche une déflagration médiatique à sa parution en 2020. Avec justesse et force, Ludivine Sagnier explore le trouble d’une toute jeune fille, interroge l’indifférence des proches et la géométrie variable de la loi.
Une adaptation délicate très réussie. Un récit libératoire admirablement interprété, une émotion parfaitement juste.
Théâtre du Rond-point
07.03.2024 au 06.04.2024
Durée 1 h 20
Portée par #MeToo, cette œuvre déclenche une déflagration médiatique à sa parution en 2020. Ludivine Sagnier porte la parole de la narratrice et plus largement de toutes les victimes.
(D’après la note d’intention), c’est le récit d’une jeune fille mineure aux prises avec un écrivain célèbre et quinquagénaire. Ce consentement dont elle parle, c’est le sien tout d’abord. Celui d’une adolescente en manque de figure paternelle, éprise d’un artiste charmant pour qui le grand amour est synonyme de passion et de transgression.
Mais c’est aussi le consentement de la société qui l’entoure, qui attribue des passe-droits dès lors que l’on appartient à un certain milieu, que l’on atteint une certaine renommée. La loi, qui est censée nous protéger et nous défendre, n’est pas la même pour tous. Il y a, …une loi à deux vitesses, du favoritisme de classe, des impunités de toutes sortes et des êtres humains qui sont au-dessus des autres.
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