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Le voyage dans l’Est

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L’inceste, l’emprise, le consentement, la honte, la culpabilité, « Le voyage dans l’Est » de Christine Angot raconte la dévastation intérieure et tous les sentiments contraires qui ne la quittent pas : pulsion entre vie et mort, entre confusion et lumière. « Mais j’étais où ? J’étais qui ? J’étais dans quelle vie ? » « Saisissant ! Une adaptation fulgurante. Un théâtre d’utilité publique. »

Christine Angot, Stanislas Nordey, Carla Audebaud, Claude Duparfait

Théâtre des Amandiers
7, avenue Pablo Picasso
92000 Nanterre

01.03.2024 au 15.03.2024

Durée 3 h

Le voyage dans l'Est
©Jean-Louis Fernandez

3 Comments

  1. Maritchka Maritchka

    Un spectacle tellement juste. On n’en sort pas indemne.
    Ce sentiment terrible que rien n’a changé.
    Merci aux magnifiques comédiens, à Stanislas Nordey, au théâtre des Amandiers. Merci à Christine Angot de son courage, de son écriture. Merci pour toutes celles qui ne peuvent pas dire.

  2. Zoé Zoé

    Une adaptation très fine du livre de Christine Angot. Elle montre avec beaucoup de justesse les mécanismes de domination. Les comédiens sont excellents et la mise en scène très intelligente.
    On n’en ressort pas indemne.

  3. Dany Dany

    Quel spectacle bouleversant !
    On sort sonné, révolté et émerveillé.
    Révolté par le saccage de cette adolescente dont la soif légitime de reconnaissance et d’amour a été bafouée et salie.
    Bouleversé par la recherche obstinée d’un amour filial quitte à s’octroyer une part de responsabilité dans ce désastre.
    Émerveillé par la quête torturante et si courageuse, si périlleuse de la femme adulte qui n’en finit pas d’essayer de comprendre l’intolérable, l’inconcevable, parfois d’encaisser, parfois de se révolter.
    Révolté par l’aplomb d’un homme, d’un père, dominateur, manipulateur, calculateur qui broie , rabaisse, avilit avec suffisance sa fille, et les êtres qui entourent celle-ci ; par cet égoïsme autistique à l’abri de son statut social et de son profond sentiment de supériorité intellectuelle.
    Bouleversé par la solitude qui va enfermer cette enfant puis cette femme.
    Bouleversé aussi sans doute par la crudité des mots, des situations.
    Mais émerveillé par cette écriture introspective si touchante, si belle, si courageuse, cette sempiternelle bataille pour reconstruire et analyser cet échec, ce déraillement dévastateur.
    Émerveillé par cette révolte pugnace contre les silences.
    Et enfin émerveillé par le jeu des acteurs, leur diction merveilleuse, leurs silences, leur passion à défendre cette œuvre si forte, dont personne ne peut sortir indemne.
    Enfin un grand merci plein de respect et d’admiration au metteur en scène pour cette mise en lumière si intelligente, sensible et respectueuse de cette œuvre.

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