1. Si tout le monde connaît sa pointure de chaussures, peu connaissent leur tour de tête. Pour cela, prenez un mètre-ruban de couturière et mesurez. Une fois fait il ne vous restera plus qu’à trouver un « Montcapel » à votre tête.
3. Le Pech de Bugarach, 1 230 m, est le point culminant de la région. Durant le règne de Louis XV, la Guerre de Sept ans (1756-1763) des soldats bugarachois se retrouvent prisonniers en Haute-Silésie (région de Cracovie, aujourd’hui la Pologne). Selon la légende, ces hommes y apprennent la confection de chapeaux en feutre. De retour dans leur village, ils perpétuent ce savoir-faire en utilisant les ressources de la région : laine des moutons, outils en bois, eau des rivières. Selon le site de la mairie de Burgarach, il existait, aux alentours de 1720 un premier chapelier, puis un second vers 1740. À la fin de la guerre, un troisième les rejoignit. Cet artisanat chapelier fera la fortune du village jusqu’au Second Empire.
7. « Travailler du chapeau » : l’expression prend son origine au XIXe siècle dans les chapelleries à poil de lapin où les ouvriers, qui manipulaient du feutre traité au mercure pour la fabrication des chapeaux, souffraient d’intoxication et de troubles psychiques.
Pour fabriquer une cloche en poil de lapin, le cardage et le feutrage diffèrent quelque peu de la fabrication de la cloche en feutre de laine.
9. Une société coopérative repose sur le principe d’un sociétaire = 1 voix. Ceci quelque soit le nombre de parts au capital de l’entreprise. Cela diffère de la société classique dite « capitaliste » où le nombre de voix est proportionnelle au % de parts dans le capital global de l’entreprise. Au contraire de la SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production), la SCIC n’a pas l’obligation que le capital soit détenu majoritairement (au moins 51%) par les salariés ; ce qui peut limiter le nombre de sociétaires pour les Très Petites Entreprises (TPE) ; entreprises ayant moins de 10 salariés ou un bilan total inférieur à 2 millions d’euros comme Montcapel.
10. MontCapel possède une collection unique de 1 500 moules en aluminium constituée sur plus d’un siècle (au fur et à mesure que les chapelleries fermaient, les moules étaient rapatriés à la chapellerie de Montazels).
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